Le Courlis cendré niche dans toute l'Eurasie tempérée et s'en va hiverner sur les zones côtières de l'Afrique et de l'Asie. Il se reproduit dans plusieurs régions de France et le secteur de nidification le plus proche du PNC se situe sur le plateau de l'Aubrac lozérien ; ce secteur constitue d'ailleurs le site national de reproduction le plus haut en altitude, atteignant les 1300 m. Pour rejoindre le littoral méditerranéen où il hiverne, le Courlis cendré survole le territoire du PNC mais, faute d'habitats idoines pour s'alimenter, les oiseaux en transit ne s'attardent pas. Seules quelques mentions confirment ce survol au double passage. Pour le passage prénuptial : 16 oiseaux en un beau vol de migration le 06 mars 2006 remontant le Tarn au Rozier, 1 le 12 mars 2005 à Sauveterre (Sainte-Énimie), 8 oiseaux le 27 mars 1986 au Redoundous sur le Méjean (Hures-La Parade) et encore 1 individu le 14 avril 2017 à Sumène, au pied 59 des Cévennes. Le retour postnuptial démarre tôt chez le Courlis cendré qui commence à quitter ses sites de nidification dès le mois de juillet : 1 individu le 28 juillet 1975 sur l'aérodrome de Chanet (Causse Méjean) puis le passage s'échelonne, avec quelques rares individus (sept oiseaux pour six occurrences), jusqu'au 26 novembre de l'année 1989, là encore sur la plaine de Chanet, lieu sans doute attractif par son horizon dégagé, qui totalise 4 contacts sur les 11 données du PNC.

Zones humides

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Scolopax arcuata Linnaeus, 1758 | Scolopax arquata Linnaeus, 1758 | Tringa arquata (Linnaeus, 1758)