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- 2 observations
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2
communes -
3
observateurs
1
organisme -
Première observation
2017 -
Dernière observation
2021
Boyer Jerome
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Herault Emilien
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Sulmont Emeric
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Parc National des Cévennes
Participation à 2 Observations
Part d'aide à la prospection : 100.00 %
Fiche organisme
Informations espèce
C’est la plus petite de nos Bécassines. Cette espèce doit son nom au fait qu’elle ne se dévoile et ne décolle qu’au tout dernier moment lorsqu’ elle est surprise. Son plumage est d’un mimétisme parfait et la rend très difficile à observer. De toute petite taille avec un corps rondelet, son bec est assez court ainsi que sa queue assez pointue, le dessus de la tête plus sombre est moins marqué que celui de sa sa cousine des marais. Le plumage est en harmonie avec son milieu, du noir avec des reflets assez métalliques, traversé par de longues et éclatantes bandes jaunâtres sur le dos et sur la tête. Son vol aussi est différent, plus droit, à ras du sol et sans un bruit au décollage.
En nidification, la Bécassine sourde est une eurasienne nordique qui descend hiverner en Europe
occidentale et jusqu'en Afrique intertropicale. Grande migratrice, le passage prénuptial est marqué vers
la fin mars et début avril. Absente en été, elle redescend à l'automne dès fin octobre mais surtout en
novembre. Les quelques observations sur le territoire du PNC sont conformes à son statut de migratrice
régulière au double passage et hivernante. Notons cependant que l’hivernage est rare du fait de
conditions climatiques trop rigoureuses et peu compatibles avec un stationnement durable sur les
secteurs d'accueil potentiels ; le gel et la neige neutralisant régulièrement et durablement les prairies
humides d’altitude que fréquente volontiers cette espèce. Trois données en novembre : 5 individus le
05 novembre, en 2015 sur l'étang de Barrandon (1370 m), 1 le 15 novembre, en 2017 à Aulas et 1 le 19
novembre, en 2008 aux Plantiers. Le séjour hivernal est possible : 1 individu stationne entre les 17 et
20 décembre 2014 à Finiels (1228 m) et 1 oiseau est observé le 21 janvier 2021 dans les landes au-
dessus de Saint-Julien-d'Arpaon. Cette présence hivernale, dans des secteurs d'altitude, est sans doute à
mettre en relation avec des épisodes de froids intenses sur le Nord de l'Europe qui poussent encore
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quelques oiseaux vers le Sud. Au printemps, trois données de mars de la même année 2017 : 1 individu
le 15 sur une petite lavogne de Varazoux (Saint-Etienne-du-Valdonnez), 1 autre le 19 puis 2 individus le
21 sur l'étang de Barrandon. Petite et discrète, on peut supposer que l'espèce passe très souvent
inaperçue car les campagnes de baguage réalisées en Lozère, par l'OFB (Office français de la
Biodiversité) et la Fédération des chasseurs, révèlent des effectifs conséquents notamment aux pics de
migrations, prénuptiale en mars-avril et postnuptiale en octobre-novembre.
Non renseigné pour le moment
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Galinago minima (Brünnich, 1764)
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Scolopax minima Brünnich, 1764