Ténébrion diabolique

Neomida haemorrhoidalis (Fabricius, 1787)

Classe : Insecta Ordre : Coleoptera Famille : Tenebrionidae Sous-Famille : Diaperinae Tribu : Diaperini Genre : Neomida
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  • 2
    observations

  • 1
    commune

  • 2
    observateurs
    2
    organismes

  • Première observation
    2003

  • Dernière observation
    2011
Ponel Philippe - Van Meer Cyrille
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 2 Observations
    Part d'aide à la prospection : 100.00 %

    Fiche organisme

  • ONF
    Participation à 2 Observations
    Part d'aide à la prospection : 100.00 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Neomida haemorrhoidalis est un drôle de petit coléoptère (0,5 à 0,6 cm) appartenant à la famille des Ténébrionidés. Il est rouge et noir avec des élytres sombres tachés de rouge à leurs extrémités (d’où sa dénomination !). Mais surtout le mâle présente deux petites cornes caractéristiques sur le front ! Ce petit « diable » des insectes n’a rien de diabolique. Bien au contraire, il fait partie de ces recycleurs spécialisés de nos forêts : il colonise les champignons polypores sénescents tels que l’Amadouvier, le Polypore du Bouleau, la Tramète hirsute ou les Ganodermes lorsque leur cœur est déjà en partie dégradé par d’autres insectes. Affectionnant plutôt les secteurs forestiers aux ambiances humides, il peut, localement, partager le même champignon avec un autre coléoptère de son gabarit : Bolitophagus reticulatus et avec des centaines d’autres espèces que l’Amadouvier abrite en Europe comme les coléoptères de la famille des Ciidés.
Petit, discret, peu connu, Neomida haemorrhoidalis n’a été jusqu’à présent que peu observé sur le territoire du PNC. Il est contacté à deux reprises dans la forêt du Marquaires (commune de Bassurels) : les 29/06/2003 et 30/06/2011 à 877 m d’altitude. Il est également noté à l’ouest du gîte de Aire de Côte (commune de Bassurels) les 21/06/2003 et 07/10/2003 à 1034 m d’altitude. Enfin, il a récemment été découvert à proximité de la Baume dolente (commune de Vébron) dans un amadouvier (avril 2017). L’espèce peut être recherchée toute l’année dans ses micro-habitats, qu’il faut veiller à préserver intacts. Tapoter le champignon, l’autre main en réceptacle dessous, suffit à faire tomber les adultes de leur support pour confirmer sa présence. On veillera à le remettre en place après avoir capturé son portrait.Toute nouvelle donnée concernant l’espèce est intéressante : Neomida haemorrhoidalis fait partie de la liste des espèces reconnues indicatrices et permettant d’apprécier la qualité écologique des vieilles forêts !
Milieux boisés
Non renseigné pour le moment
Ips haemorrhoidalis Fabricius, 1787 |

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles