Crepidophorus mutilatus (Rosenhauer, 1847)
Classe :
Insecta
Ordre :
Coleoptera
Famille :
Elateridae
Sous-Famille :
Hypnoidinae
Tribu :
Denticollini
Genre :
Crepidophorus
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- 4 observations
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2
communes -
3
observateurs
2
organismes -
Première observation
2009 -
Dernière observation
2017
Barnouin Thomas
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Karczewski Gaël
-
Lnef-onf
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Parc National des Cévennes
Participation à 4 Observations
Part d'aide à la prospection : 100.00 %
Fiche organisme
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Informations espèce
Crepidophorus mutilatus, est un coléoptère de la famille des Elateridae, communément appelés les
‘taupins’. La particularité de cette famille est une saillie prosternale qui s’insère dans un réceptacle ;
l’énergie nécessaire pour extraire la saillie de sa loge va créer un effet ‘ressort’ et propulser l’animal
à plusieurs centimètres en l’air. Placé sur le dos, le taupin saute et retombe sur ses pattes émettant
un petit bruit ! Son nom anglais est significatif : ‘click beetle’ (coléoptères ‘click’).
De couleur générale brun foncé, sa tête et son pronotum sont plutôt noirâtres. Le pronotum est
allongé, à côtés parallèles brièvement arrondis en avant. On distingue une fossette, sorte de «pelle»
sur le front, entre les deux yeux (une loupe à main, grossissement x10, est la bienvenue!).
L’identification reste toutefois très délicate car la famille des Elateridae comprend de nombreuses
espèces aux physionomies proches.
D'une taille adulte comprise entre 11 et 18 mm, on trouve la
larve de 9 mm, dans les cavités hautes, dans la carie de bois en décomposition, des essences
feuillues. La larve est prédatrice des larves d’autres coléoptères saproxyliques. On retrouve chez la
larve des taupins, un comportement proche de l’adulte qui saute pour se soustraire à un danger : la
larve, dérangée, tord son corps par saccades rapides, dans tous les sens, lui imprimant une forme de
zigzags anguleux. Ceci, sa forme fine et longue et la dureté de son corps, lui valent l’appellation de
‘larve fil de fer’.
Les deux seules données de Crepidophorus mutilatus du Parc national des Cévennes sont issues
d'individus adultes collectés par des pièges à interception (deux vitres en croisillon suspendues à un
arbre sénescent, et munies d’un réceptacle en entonnoir), dispositif mis en place, en chênaie, dans la
forêt domaniale d’Orgon, sur la commune d'Arphy sur le versant méditerranéen du massif de
l'Aigoual, à 1070 m d'altitude. Ils ont fait l'objet d'une identification par des experts nationaux,
l'espèce restant très rare en France (connue de moins de vingt localités) et l’une des plus rares
d’Europe. Il s’agit, également, du fait de son exigence écologique, d’une espèce bioindicatrice dela
qualité de l’écosystème forestier (maturité du peuplement et ancienneté de la forêt).
Milieux boisés
Non renseigné pour le moment
Athous mutilatus Rosenhauer, 1847
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