La Gélinotte est répandue dans les forêts froides de feuillus et conifères du continent eurasiatique. Au Sud-Ouest de son aire, en Europe occidentale, elle profite des habitats montagnards. Ainsi, en France, elle est surtout présente sur les massifs montagneux de l’Est (Ardennes, Vosges), du Jura et des Alpes. Sporadique sur quelques secteurs du Massif-Central (Loire et Puy-de-Dôme), Cantuel (1949) la signale comme « de passage accidentel en Lozère ». Mais la dernière donnée sur le secteur Aveyron-Lozère semble officiellement dater de 1942 (M. Couturier dans « Gibier des montagnes françaises » cité par Destre et al. 2000). Mais Nappée (in litt.) a recueilli des témoignages qui prouveraient une présence locale jusque dans les années 1950. De 1991 à 1997, plus d’une centaine de Gélinottes issues d’élevage ont été relâchées dans les bois du Mont Lozère (Christian Nappée, in litt.) mais cette opération de repeuplement ne semble pas avoir porté ses fruits puisqu’aucun oiseau n’a été signalé au cours des deux 36 décennies suivantes. Dans un contexte forestier peut-être plus favorable, la couverture forestière ayant tendance d’une manière générale à se développer sur le territoire du PNC et dans sa périphérie lozérienne, ardéchoise et gardoise, 23 Gélinottes sont de nouveau relâchées entre septembre 2017 et décembre 2018 autour du Montet (commune de Saint-Etienne-du-Valdonnez). Un mâle, contacté au chant sur les contreforts de l’Aubrac lozérien le 24 mars 2019, est probablement issu de ces lâchers bien, qu’en ligne droite, cette distance d’éloignement de 37,4 Km corresponde à un déplacement considérable pour une espèce réputée sympatrique (Christian Nappée, in Faune-LR). Ces lâchers feront-ils souche ? Depuis ce dernier et unique contact rapporté de 2019, aucune mention de l’espèce n’apparaît dans les bases de données, à ce jour, sur le territoire du Parc.

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Bonasia bonasia (Linnaeus, 1758) | Tetrao bonasia Linnaeus, 1758 | Tetrastes bonasia (Linnaeus, 1758)