Sisyphus schaefferi mesure entre 6.7 et 12 mm. Elle est active de mars à octobre, mais principalement en mai et juin : plus sporadique ensuite (période de développement larvaire). La nature du substrat importe relativement peu à l’espèce, à condition toutefois que celui-ci soit sec et aride, dur, bien drainé et surtout pas trop sablonneux ou limoneux. Les mœurs des Sisyphes sont assez comparables à celles des Scarabées ; ils roulent des boules faites d’excrément à l'aide de leurs pattes postérieures qui sont très longues et arquées. Diurnes, ils volent en tenant leurs élytres fermés, comme les Gymnopleures. C’est l’espèce télécopride à la démographie la plus élevée en France : les femelles peuvent pondre une douzaine d’œufs par an (contre 5 en moyenne chez G. geoffroyi et 1-2 chez les Scarabeus). Les populations peuvent donc être très abondantes localement, et semblent moins sensibles à l’augmentation de la charge de pâturage que les autres télécoprides (observation Causse Méjean 2017). Elle a été rencontrée dans la zone Causses Gorges de mai à septembre, dans la zone Mont Lozère en avril et sur l’Aigoual fin mars et en juillet.