Bruant proyer

Emberiza calandra Linnaeus, 1758


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Emberizidae Genre : Emberiza
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  • 289
    observations

  • 29
    communes

  • 44
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1974

  • Dernière observation
    2024
Baffie Philippe - Barraud Remy - Bernier Bernard - Bonnel Celine - Boyer Jerome - Chatellier Andréa - Costes Geraldine - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Devevey Caroline - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Fonderflick Jocelyn - Franck Duguépéroux - Gineste Benoit - Grandadam Jimmy - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Herault Emilien - Herrera Antoine - Isabelle Malafosse - Jamier Myriam - Jean Bonnet - Julien Arnaud - Jys Michel - Karczewski Gaël - Lacoste Florent - Lamarche Béatrice - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Molto Jerome - Patrice Martin - Peyo D'andurain - Picq Hervé - Quillard Valerie - Riffard Sigrid - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Soliveres Jordi - Tisne Jean-michel - Valerie Quillard
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 281 Observations
    Part d'aide à la prospection : 97.23 %

    Fiche organisme

Informations espèce

C’est le plus grand des Bruants, son plumage terne est fortement rayé de brun et il possède une grosse tête avec un bec robuste, conique et de couleur jaunâtre. C’est son chant insistant et atypique qui le caractérise, une brève strophe peu variée suivi d’un cliquetis s’accélérant vers un trille final. Il est observable survolant d’une curieuse façon ses postes de chant: il se pose sur des buissons isolés, piquets de clôture où ligne électrique, d’un vol lourd accompagné de battements d’ailes rapides et les pattes pendantes.
Le Bruant proyer est une espèce des régions tempérées du Maghreb, d’Eurasie occidentale et du Moyen- Orient. Tandis que la plupart des oiseaux sont assez sédentaires, les populations d’Europe centrale migrent vers les contrées sous influence méditerranéenne au sud. Assez largement répandu dans les paysages de plaines et de collines de France en nidification, quelques populations désertent leurs territoires en période hivernale notamment celles d’altitude. Il en est de même sur le territoire du PNC. 198 Notée essentiellement de mai à juillet, le Bruant proyer, hôte des espaces ouverts plantés d’arbres épars, apprécie tout particulièrement l’ambiance paysagère caussenarde en nidification. Et sa présence estivale, certaines années, dans les vastes prairies des pentes du Mont Lozère, au moins jusqu’à 1500 m, en fait un nicheur potentiel mais les preuves de sa reproduction, dans cet habitat de montagne, restent à préciser. L’espèce déserte dès le mois d’août, et durant l’automne, tous ces milieux d’altitude pour descendre vers le piémont cévenol et reste ensuite totalement absente en décembre, janvier et février. Même au pied des Cévennes, les contacts hivernaux sont très rares : un oiseau le 22 janvier 2013 à Avèze, à 235 m d’altitude. Présente en troupes hivernantes plus conséquentes sur les plaines languedociennes, le territoire du Parc constitue sans aucun doute une limite d’extension vers le nord de l’aire d’hivernage régionale de l’espèce. Le retour printanier sur les sites de reproduction, doublé de quelques individus en transit migratoire, a lieu très sporadiquement dès le mois de mars mais surtout en avril après les derniers sursauts de l’hiver. C’est au plus tôt vers le 20 avril que les premiers chanteurs locaux s’installent sur les secteurs caussenards (Causse Méjean et Causse Noir) mais les cantonnements s’affirment vraiment en mai si l’on s’en réfère à l’activité des mâles chanteurs, seul indice communément noté pour cette espèce jusqu’à mi-juillet pour les derniers chants. Toutes les données de reproduction obtenues ne proviennent que du Causse Méjean : un nid est occupé par une femelle en incubation un 12 juin, des adultes avec becquées sont notés entre le 10 juin et le 03 juillet (3 données en juin et 2 en juillet), des juvéniles hors du nid mais encore nourris par les parents entre le 26 juin et le 13 juillet (1 donnée en juin et 3 en juillet) et enfin des juvéniles émancipés mais regroupés en famille sont notés les 1er et 25 juillet avec un rassemblement de 20 individus, effectif maximum mentionné, le 12 juillet 2015 près de Drigas sur le Causse Méjean. Puis, dès le mois d’août, les données deviennent plus rares. L’espèce est alors très silencieuse et le plumage terne et cryptique de l’oiseau ne facilite pas les contacts. Sans doute, les oiseaux locaux désertent-ils dès la fin de l’été leurs territoires de reproduction car les données de septembre sont quasiment inexistantes : seules 10 données, soit 0,09 % de l’ensemble de la base. Quelques contacts, à peine moins rares, sont mentionnés en octobre et novembre et trahissent sans aucun doute un léger mouvement migratoire postnuptial mais vraiment peu remarquable. La date extrême du 18 novembre est rapportée pour le Causse Méjean.
Non renseigné pour le moment
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Emberiza calandra calandra Linnaeus, 1758 | Emberiza calandra parroti Görnitz, 1921 | Miliaria calandra (Linnaeus, 1758)

Audio (1)


Corn Bunting (Emberiza calandra) (W1CDR0001392 BD1).ogg

CC-BY-SA-4.0 (Wikimedia Commons)
Auteur: Ndalyrose

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