Grosbec casse-noyaux

Coccothraustes coccothraustes (Linnaeus, 1758)


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Fringillidae Genre : Coccothraustes
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  • 127
    observations

  • 40
    communes

  • 36
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1975

  • Dernière observation
    2024
Barraud Remy - Baty Stéphane - Bertrand Nicolas - Bonnet Jean - Boyer Jerome - Chapelle Brigitte - Chenard Michaël - Cuenin Christophe - Cuénin Christophe - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Dinocheau Emmanuel - Fonderflick Jocelyn - Forestier Thibault - Garlenc Jean-christian - Guerin Hubert - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Henry Isabelle - Herault Emilien - Herrera Antoine - Hopkins Frantz - Jamier Myriam - Karczewski Gaël - Lamarche Béatrice - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Nappee Christian - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Ricau Bernard - Rombaut Cyril - Seon Jean - Soliveres Jordi
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 125 Observations
    Part d'aide à la prospection : 98.43 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Le Grosbec casse-noyaux fait partie de la famille des fringillidés et comme son nom l’indique son bec est de taille proéminente, de couleur bleu pâle avec la pointe sombre, posé sur une grosse tête dotée d’un clair iris jaune pâle .Son corps massif est coloré de fauve sur le dessus, nuancé de clair sur le ventre et le poitrail. Il a des ailes larges et une queue courte qui sont typiques en vol. La puissance de son bec lui permet de se spécialiser dans son régime alimentaire; noyaux et toutes graines à enveloppe coriace, selon l’habitat faînes, glands, samares,bourgeons, mais aussi gros coléoptères à l’occasion.
Le Grosbec casse-noyaux a une vaste répartition depuis le Maghreb, au sud, et sur tout le continent eurasiatique tempéré. Les populations les plus nordiques, de Russie notamment, migrent vers les régions méditerranéennes en hiver tandis que les oiseaux d’Europe occidentale sont sédentaires ou opèrent un léger glissement vers le sud en hiver. En France, en période de nidification, l’espèce est principalement inféodée aux forêts et boisements de feuillus à l’exception du littoral atlantique et d’un bon quart sud-est, secteurs qu’elle ne fréquente qu’en hiver. Ainsi, sur le territoire du PNC, le Grosbec est principalement un migrateur et hivernant régulier dont les effectifs varient d’un hiver à l’autre. A l’automne, l’arrivée des premiers migrateurs postnuptiaux est perceptible dans les derniers jours de septembre, certaines années, mais plus généralement dans la première quinzaine d’octobre : 64 individus notés lors d’une session de suivi de la migration le 1er octobre 2005 sur le Causse Méjean (commune de La Malène). Le flux de migrateurs peut ensuite s’étirer jusqu’en novembre : 770 oiseaux 189 notés en migration vers le sud le 24 novembre 1985 à Aumessas. Les arrivées en nombre, certains automnes, annoncent en général une présence hivernale importante et remarquée comme les hivers 2005-2006, 2007-2008, 2011-2012 ou encore 2012-2013. L’espèce vient alors volontiers aux mangeoires, particulièrement attirée par le tournesol, se mêlant alors aux autres fringilles surtout sur les secteurs d’altitude, mais se nourrit d’abord de graines de micocouliers, de noyaux de cerises et toutes sortes d’autres graines de conifères (cyprès, douglas, cèdre) ou encore de samares de frêne. Le passage de printemps est plus discret, cette espèce semblant refluer progressivement vers le nord, par petites troupes, dès le mois de février. Les derniers passages d’oiseaux en migration prénuptiale, notés en groupes se situent en moyenne à la charnière mars-avril et les dernières petites bandes de migrateurs sont remarquées dans la première quinzaine d’avril : encore 30 le 05 avril, en 2016 à Cendras, 12 le 07 avril, en 2018 à Cans-et-Cévennes, et encore 7 le 16 avril, en 2013 à Saint-André-de-Majencoules. Puis l’espèce est ensuite notée très sporadiquement, surtout dans les boisements de feuillus clairs à moyenne altitude, dans le courant des mois de mai, juin, juillet et août, par individus isolés ou en couples, suggérant alors des reproductions localisées. Les secteurs de présence estivale concernent principalement les communes du piémont des Cévennes, mais aussi les gorges du Tarn (communes de Sainte-Énimie et de La Malène) ou un peu plus haut en latitude et altitude, à près de 800 m, dans la vallée de la Nize (commune de Lanuéjols) sur le piémont occidental du Mont Lozère ou un juvénile possible, accompagnant un adulte, est noté le 29 juin 2013. Aucune autre donnée plus formelle de reproduction n’est rapportée à part des couples cantonnés et quelques rares chanteurs. Cette espèce, malgré sa stature, reste discrète dans les frondaisons des feuillus et si son cri, à la pointe métallique, est caractéristique en hiver, le chant des mâles est très ténu et peu audible dans le concert des chanteurs printaniers. Il est ainsi potentiellement plus présent en reproduction qu’on ne le perçoit et une attention ciblée permettrait peut-être de mieux appréhender son statut.
Non renseigné pour le moment
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Coccothraustes coccothraustes coccothraustes (Linnaeus, 1758) | Coccothraustes coccothraustes insularis Salvadori & Festa, 1914 | Loxia Coccothraustes Linnaeus, 1758

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