Bouvreuil pivoine

Pyrrhula pyrrhula (Linnaeus, 1758)


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Fringillidae Genre : Pyrrhula
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  • 682
    observations

  • 57
    communes

  • 63
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2024
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  • Parc National des Cévennes
    Participation à 673 Observations
    Part d'aide à la prospection : 98.68 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Le Bouvreuil pivoine est un passereau de la famille des fringillidés. Il est de petite taille avec une silhouette toute en rondeur. Les deux sexes ont un plumage gris sur le dos, les ailes et la tête sont noirs, le bec est de forme conique, court et puissant. Le mâle arbore une poitrine et une gorge rouge-rosé, la femelle est plus terne et de couleur gris-brun. En vol les oiseaux des deux sexes laissent entrevoir leur croupion blanc.
Le Bouvreuil pivoine est largement répandu sur tout le continent eurasiatique tempéré et nordique. Les populations des hautes latitudes descendent en hiver, atteignant les régions méditerranéennes, tout au plus, pour les populations d’Europe occidentale. L’espèce est considérée comme sédentaire sur la plus grande partie de son aire de répartition mais avec un net glissement de ses populations nordiques vers le sud en hiver. En France, en période de reproduction, le Bouvreuil évite les régions de plaine et le littoral méditerranéen au sud ; il affectionne un habitat forestier aux peuplements clairs, résineux ou feuillus, plutôt en altitude. Sur le territoire du PNC, le Bouvreuil pivoine est noté toute l’année, sans grands mouvements notables, partout, des plus basses altitudes cévenoles jusqu’au sommet du Mont Lozère. A l’automne, les premiers mouvements postnuptiaux sont notés en novembre mais semblent surtout correspondre aux réactions de petits groupes poussés vers le sud à l’occasion des premiers frimas hivernaux : 30 individus le 1er novembre, en 1987 au col des Portes à 1300 m (commune d’Aumessas), 14 le 11 novembre, en 2016 à Saint-Etienne-du-Valdonnez, ou encore 10 le 25 novembre, en 2010 à Alzon. Cependant, avec la présence du Bouvreuil trompeteur, sous-espèce venue du nord - de Russie notamment - détecté de temps à autre à son cri caractéristique, il est certain que des oiseaux nordiques survolent le territoire, du moins certains hivers. Ces petites troupes hivernantes sont en général observées de manière soudaine lors des épisodes de neige qui délocalisent les oiseaux vers des contrées plus clémentes où la ressource alimentaire reste disponible. Plusieurs troupes, de 5 à 20 individus, sont signalées par exemple le 10 janvier 2010, à Bagnols-les-Bains dans la haute vallée du Lot. En hiver, les bouvreuils sont souvent observés dans les sorbiers, ou consommant des graines de tilleul, des samares de frêne ou encore décortiquant des chatons de bouleau. Puis lorsque le printemps s’annonce, l’espèce consomme préférentiellement les bourgeons d’arbres fruitiers. Aucun mouvement prénuptial n’est signalé et les couples cantonnés, avec mâle chanteur, se font remarquer à partir de la mi-mars. Mais comme pour le Grosbec casse-noyaux, le chant du mâle est si ténu que ces couples reproducteurs se perdent dans le concert printanier et dans les frondaisons des arbres. Quelques rares 190 données de reproduction, certainement plus commune qu’elle n’y paraît sur le territoire du Parc, sont rapportées, toutes situées à plus de 600 m d’altitude et pour la grande majorité d’entre elles, du moins pour les couples chanteurs cantonnés, au-dessus de 1000 m : une ponte de 5 œufs est notée le 08 juin, en 2021 près d’Arphy à 1254 m, des poussins nourris au nid le 16 juin, en 2019 à 1560 m sur le Mont Lozère (commune de Cubières), des juvéniles nourris hors du nid entre le 13 mai, en 2011 au col de la Loubière à 1190 m sur les contreforts du Mont Lozère (commune de Chadenet), et le 29 août, en 2013 sur les contreforts de l’Aigoual à 1137 m (commune de Saint-Sauveur-Camprieu). Des familles avec respectivement 4 et 3 juvéniles volants les 06 juin, en 2013 en haute vallée Borgne à 1085 m et le 10 juin, en 2014 sur le Causse Noir (commune de Meyrueis). Un couple alarme encore un 28 août à 1570 m sur le Mont Lozère. L’émancipation des jeunes est discrète et l’espèce est peu notée durant la période estivale et ce jusqu’aux mouvements des troupes pré-hivernales de novembre.
Non renseigné pour le moment
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Emberiza coccinea Gmelin, 1789 | Loxia pyrrhula Linnaeus, 1758 | Pyrrhula pyrrhula coccinea (Gmelin, 1789)

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Bullfinch (Pyrrhula pyrrhula) (W1CDR0001509 BD14).ogg

CC-BY-SA-4.0 (Wikimedia Commons)
Auteur: Ndalyrose

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