Chardonneret élégant

Carduelis carduelis (Linnaeus, 1758)


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Fringillidae Genre : Carduelis
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  • 279
    observations

  • 56
    communes

  • 62
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2024
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  • Parc National des Cévennes
    Participation à 270 Observations
    Part d'aide à la prospection : 96.77 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Le Chardonneret élégant et est un des plus colorés de nos passereaux . Sa tête arbore un beau rouge vif sur les yeux et autour du bec bordé par une bande beige clair. Le dessus de la tête est noir. Son dos est marron fauve. Ses ailes sont noires barrées d'une large bande jaune. Son croupion est blanc. Sa queue est noire avec de jolis points blancs bien marqués.
Le Chardonneret est une espèce du continent eurasiatique occidental et de l’Afrique du Nord sous influence méditerranéenne. Les populations de l’Europe du Nord-Est et de Russie sont migratrices strictes tandis qu’en Europe occidentale et au Maghreb les chardonnerets sont réputés sédentaires. En France, il est présent partout et toute l’année, avec un double passage migratoire et un hivernage d’oiseaux nordiques. Il en est de même sur le territoire du PNC où l’oiseau est présent toute l’année et rencontré un peu partout, des plus basses altitudes jusqu’au sommet du Mont Lozère. En reproduction, il se contente d’une grande diversité d’habitats, n’évitant que les boisements et forêts denses ainsi que 194 les milieux trop largement ouverts, sans strates arbustives ou arborées. Les parcs et jardins sont particulièrement appréciés. Très grégaires, les troupes hivernantes se délitent progressivement dans le courant du mois de mars mais quelques mâles se mettent à chanter parfois très tôt, dès janvier ou février, surtout à basse altitude lors de belles journées ensoleillées. Tandis que les couples locaux se cantonnent, un passage prénuptial est perceptible entre le 10 mars et le 11 avril : 36 en migration active le 1er avril 2015 sur les pentes de l’Aigoual (commune de Val-d’Aigoual) par exemple. Pour les reproducteurs restés sur place, des constructions de nids sont notées entre le 24 mars et le 21 mai et des nids occupés entre le 27 avril et le 08 juillet : 8 occurrences dont 1 en avril, 5 en mai (avec un nid contenant 3 poussins un 28 mai et un autre 4 œufs un 29 mai), 1 en juin (avec un nid contenant 3 œufs) et 1 en juillet. Des juvéniles juste sortis du nid et encore nourris par les parents sont signalés entre le 13 mai et le 31 août : 20 occurrences dont 2 en mai, 3 en juin, 12 en juillet et 3 en août mais des juvéniles émancipés, circulant encore en famille, entre le 26 mai et le 30 août : 17 occurrences dont 2 en mai, 3 en juin, 9 en juillet et 3 en août. Quelques regroupements de familles ont lieu dès les premiers jours d’août mais c’est à partir de mi-septembre que sont remarquées les premières bandes erratiques à la recherche de nourriture comptant au moins vingt individus ensemble. Un peu plus tard, les premiers migrateurs ne se manifestent guère avant la toute fin de septembre et le plein passage postnuptial, remarquable, se déroule sur les deux mois d’octobre et de novembre : des petites troupes de quelques unités à quelques dizaines transitent alors sur tous les espaces ouverts notamment sur les éminences des massifs du Mont Lozère et de l’Aigoual. Quelques bandes séjournent ensuite sur les hauteurs tant qu’un manteau neigeux trop épais ou trop durable ne les en déloge. Les chardonnerets exploitent alors les graines des différentes espèces de chardons, de pissenlits et de séneçons, les baies de sorbiers, diverses graminées et, dans les vallées ou sur le piémont des Cévennes, les graines piochées dans les boules de platane. Cette espèce apprécie aussi les graines de tournesol, glanées dans quelques parcelles cultivées ou dans les mangeoires mises à disposition par les particuliers. Comme toutes les espèces de fringilles, le Chardonneret élégant montre lui aussi des fluctuations interannuelles. Les hivers 2012-2013 et 2013- 2014 furent pauvres en hivernants tandis que 2015-2016 fut plutôt un hiver faste pour l’espèce sur le territoire du Parc, si l’on en juge aux effectifs des bandes rencontrées : 70 individus le 16 décembre 2015 sur le Causse Méjean (commune de Hures-La-Parade) et une autre bande de 60 le 18 janvier 2016 à Saint-André-de-Majencoules. Un record d’effectif pour une troupe hivernante est rapporté du Mont Lozère avec 100 oiseaux le 21 décembre 2020 (commune du Pont-de-Montvert).
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Fringilla carduelis Linnaeus, 1758

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European Goldfinch (Carduelis carduelis) (W1CDR0001491 BD15).ogg

CC-BY-SA-4.0 (Wikimedia Commons)
Auteur: Ndalyrose

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