• 265
    observations

  • 51
    communes

  • 53
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2024
Ambroise Lucie - Barraud Remy - Baty Stéphane - Bernier Bernard - Bertrand Nicolas - Boissier Florence - Boyer Jerome - Brien Yves - Commandre Bernard - Costes Geraldine - Cuénin Christophe - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Devevey Caroline - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Fauchier Emilien - Fonderflick Jocelyn - Franck Duguépéroux - Garde Maxence - Gautier Grégoire - Gineste Benoit - Guerin Hubert - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Herault Emilien - Holstein Véronique - Jamier Myriam - Jys Michel - Karczewski Gaël - Lamarche Béatrice - Laniece Manon - Legros Régis - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Meynet Laurie - Palmer Eric - Picq Hervé - Quillard Valerie - Ricau Bernard - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Sahl Amandine - Sane Fabien - Seon Jean - Soustelle Cyril - Sulmont Emeric - Tisne Jean-michel - Tyssandier Manon - Zimmerman Samuel
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 253 Observations
    Part d'aide à la prospection : 95.47 %

    Fiche organisme

Informations espèce

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Le Serin cini est une espèce d’Europe occidentale continentale et circumméditerranéenne. Dans les pays d’Europe centrale, comme dans les régions de montagne, c’est une estivante nicheuse qui migre ou transhume en hiver sur le pourtour de la Méditerranée. En France, présente partout en reproduction, l’espèce abandonne les régions du Nord-Est et les secteurs d’altitude en hiver. Il en est de même sur le territoire du PNC. L’espèce est notée tous les mois de l’année mais déserte nettement le territoire en hiver et les observations en décembre et janvier sont très rares ; elles ne représentent que 0,8 % des données (seulement 12 en décembre et 8 en janvier) à une altitude moyenne de 518 m. Les premiers retours printaniers sur le Parc ont lieu dans le courant du mois de février mais se généralisent en mars, en même temps que passent les migrateurs, passage discret mais mis en évidence lors de journées d’observation de la migration : 22 individus le 09 mars, en 2013 au col de l’Asclier (Val-d’Aigoual), 29 le 19 mars, en 2001 à Aumessas, 19 le 21 mars, en 2004 aux Plantiers, et enfin 14 encore le 06 avril, en 2011 sur ce même col de l’Asclier. La migration prénuptiale est notée jusqu’à mi-avril et, à cette date, les couples sont en majorité cantonnés. En reproduction, le Serin cini est cité jusqu’à 1250 m d’altitude, le 26 juin 2012 à L’Espérou (commune de Dourbies), sur le flanc sud de l’Aigoual et même 1330 m, le 02 juin 2012 dans le hameau de Serviès (Mas-d’Orcières), sur le flanc nord du Mont Lozère. Brugière et Duval (1983) mentionnent même sa nidification jusqu’à 1450 m sur le Mont Lozère mais sans précision de lieu. Dès leur retour, les mâles chanteurs manifestent leur territorialité de leur vol papillonnant caractéristique et affirment ainsi leur présence jusqu’à fin juin voire mi-juillet localement. Quelques données précisent la phénologie de la reproduction : construction et aménagement de nids sont notés respectivement un 02 avril et un 27 mai, des accouplements entre le 05 avril et le 24 juin. Des nids occupés, femelles couvant ou apports de becquées, sont signalés entre le 06 mai et le 26 juillet : 9 196 occurrences dont 5 en mai, 1 en juin et 3 en juillet. Puis des juvéniles encore nourris hors du nid sont notés entre le 15 mai et le 17 août avec 4 occurrences en mai, 4 en juin, 3 en juillet et 1 en août. Mais des juvéniles en famille, fratries et parents vus ensemble, sont notés entre le 21 mai et le 31 juillet (3 données en mai, 14 en juin et 2 en juillet). Et en août, tandis que certains couples achèvent leur deuxième nichée, les familles se regroupent progressivement pour former des troupes aux effectifs parfois remarquables chez cette espèce qui paraît moins grégaire que les autres fringilles : 12 ensemble le 25 août 2013 à La Parade sur le Causse Méjean, 20 le 31 août 2014 sur la lavogne de Nivoliers sur le même causse, 60 le 16 septembre 2003 à Aumessas date à partir de laquelle le flux postnuptial devient sensible avec une intensification du passage dans le courant des mois d’octobre et novembre. Un maximum de 105 oiseaux ayant été relevé le 19 novembre 2010 à Alzon lors d’une journée de suivi de la migration. Sur le plan alimentaire, le Serin cini a été observé sur les graines de Pâturin, de Renouée des oiseaux, de Romarin et même picorant des bogues vertes de noix. Rare l’hiver, il ne fréquente pas les mangeoires sauf occasionnellement lors de ses étapes migratoires courant mars lorsque ces dernières sont encore alimentées en graines de tournesol et autres mélanges pour passereaux. Les dernières troupes importantes quittent le territoire du Parc à fin novembre.
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Carduelis serinus (Linnaeus, 1766) | Fringilla serinus Linnaeus, 1766 |

Audio (1)

Gulhämpling - Serinus serinus. Ystad-Sweden-2012.ogg

CC-BY-3.0 (Wikimedia Commons)

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles