Étourneau sansonnet

Sturnus vulgaris Linnaeus, 1758


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Sturnidae Genre : Sturnus
Chargement...

  • 202
    observations

  • 43
    communes

  • 42
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1976

  • Dernière observation
    2024
Barraud Remy - Belier Laurent - Bernier Bernard - Bertrand Nicolas - Bonnet Jean - Boyer Jerome - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Sandrine - Devevey Caroline - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Fonderflick Jocelyn - Gautier Grégoire - Gineste Benoit - Guerin Hubert - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Herault Emilien - Herrera Antoine - Holstein Véronique - Hopkins Frantz - Hugonnet Serge - Jamier Myriam - Lamarche Béatrice - Lenganey Denis - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Meynet Laurie - Moschetti Maily - Parc National Cévennes - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Plombat Jean-victor - Quillard Valerie - Riffard Sigrid - Rombaut Cyril - Soliveres Jordi - Sulmont Emeric - Tisne Jean-michel - Tyssandier Manon
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 198 Observations
    Part d'aide à la prospection : 98.02 %

    Fiche organisme

Informations espèce

L’Etourneau sansonnet est un oiseau de la famille des Sturnidés. C’est un oiseau de couleur noire, un peu plus petit que le Merle noir. Sa queue est assez courte et dépasse légèrement de ses ailes. Son plumage est noir moucheté de blanc. Le mâle reproducteur a le bec jaune avec la base bleutée tandis que chez la femelle, la base est rosâtre. De plus, le mâle a les pattes d'un rose-rouge plus vif que la femelle. Il a aussi des plumes ornementales plus développées au niveau de la gorge, qui apparaissent lorsqu'il chante. L'Étourneau sansonnet est un oiseau très vocal toute l'année.
L'Étourneau sansonnet a une vaste répartition dans toute l’Eurasie occidentale et centrale. Les populations nordiques et boréales descendent hiverner vers les contrées plus méridionales, jusqu’en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. En France, il est très commun en toutes saisons, pouvant se rassembler en d’immenses vols en automne et en hiver. Ubiquiste et capable de s’accommoder à une grande diversité d’habitats, naturels ou totalement façonnés par les activités humaines, on le rencontre partout. Inféodé aux arbres, à l’origine, dans lesquels il trouve les cavités nécessaires à l’établissement de son nid, il peut aussi s’installer dans des cavités rupestres ou artificielles. Sur le territoire du PNC, c’est une espèce commune, présente en toutes saisons mais qui transhume en hiver vers des zones d’alimentation plus hospitalières, en descendant notamment sur le piémont des Cévennes. Les bandes hivernales se dispersent dès la fin février et surtout en mars lorsque les derniers migrateurs sont repartis vers le nord et que les couples nicheurs locaux regagnent leurs sites de reproduction. Les mâles chanteurs se cantonnent courant mars mais de façon progressive dans le courant de ce mois en fonction de l’altitude. Les premières visites de cavités ne sont notées qu’à partir du 29 mars mais l’installation des couples, dans les trous d’arbres ou de murs, reste relativement discrète : les premiers nids occupés ne sont signalés qu’à partir du 23 mars. Les premiers apports de nourriture aux nids sont notés au 14 avril puis les données de nourrissage de poussins aux nids sont nombreuses, les allées et venues incessantes des adultes étant alors facilement repérables : 61 occurrences dont 8 en avril, 41 en mai et 11 en juin. Une seule et dernière nichée tardive est notée un 13 juillet. Dix-huit données (dont 11 en mai et 7 en juin) rapportent des oiseaux transportant des becquées mais sans précisions du stade de la nichée, nourrissage de la femelle en train de couver ou de poussins éclos ? Au contraire, 15 données précisent un nourrissage de poussins hors du nid : 10 en mai et 5 en juin, entre les 13 mai et 08 juin. La période de reproduction semble donc très courte pour cette espèce, entre avril et fin juin, mi-juillet au 159 plus tard. Les regroupements familiaux, comptant une proportion croissante de juvéniles, se remarquent d’ailleurs dès le mois de juin. Des troupes de plus en plus nombreuses exploitent les grands espaces pâturés par le bétail dès juillet et à la fin de ce mois et les premiers gros vols se rassemblent en dortoirs à la tombée du jour. Ces dortoirs, grossis par l’apport de migrateurs nordiques, sont actifs jusqu’en octobre ou novembre selon l’intensité du retour des rigueurs hivernales, puis l’espèce déserte franchement les secteurs d’altitude pour n’être ensuite contactée, en grandes troupes, que dans les fonds de vallées ou sur le piémont des Cévennes. Des vols de migrateurs prénuptiaux se font parfois remarquer dans le courant de février ou en mars, ainsi ces 2000 oiseaux au-dessus de Florac le 02 mars 1974 (Brugière & Duval 1983)
Non renseigné pour le moment
Non renseigné pour le moment
Pas de synonymes pour ce taxon

Audio (2)


Sturnus vulgaris juveniles sound recording.ogg

CC-BY-SA-3.0 (Wikimedia Commons)
Auteur: Kfrommolt

Common Starling (Sturnus vulgaris) (W1CDR0001431 BD8).ogg

CC-BY-SA-4.0 (Wikimedia Commons)
Auteur: Ndalyrose

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles