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  • 1 066
    observations

  • 88
    communes

  • 89
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2024

Altier - Alzon - Arphy - Arre - Arrigas - Aujac - Aumessas - Balsièges - Barre-des-Cévennes - Bassurels - Bédouès-Cocurès - Berrias-et-Casteljau - Bez-et-Esparon - Bonnevaux - Branoux-les-Taillades - Bréau-Mars - Brenoux - Cans et Cévennes - Cassagnas - Causse-Bégon - Chadenet - Chambon - Chamborigaud - Concoules - Cros - Cubières - Cubiérettes - Dourbies - Florac Trois Rivières - Fraissinet-de-Fourques - Gabriac - Gatuzières - Génolhac - Gorges du Tarn Causses - Hures-la-Parade - Ispagnac - La Malène - Lanuéjols - Lanuéjols - Le Collet-de-Dèze - Le Pompidou - Le Rozier - Les Bondons - Les Plantiers - Le Vigan - Malons-et-Elze - Mandagout - Mas-Saint-Chély - Massegros Causses Gorges - Meyrueis - Mialet - Moissac-Vallée-Française - Molezon - Molières-Cavaillac - Mont Lozère et Goulet - Peyrolles - Pont de Montvert - Sud Mont Lozère - Ponteils-et-Brésis - Pourcharesses - Prévenchères - Robiac-Rochessadoule - Roquedur - Rousses - Saint-Ambroix - Saint-André-de-Lancize - Saint-André-de-Majencoules - Saint-André-de-Valborgne - Saint-Bauzile - Sainte-Croix-Vallée-Française - Sainte-Hélène - Saint-Étienne-du-Valdonnez - Saint-Étienne-Vallée-Française - Saint-Germain-de-Calberte - Saint-Jean-du-Gard - Saint-Martin-de-Boubaux - Saint-Martin-de-Lansuscle - Saint-Michel-de-Dèze - Saint-Paul-la-Coste - Saint-Pierre-des-Tripiers - Saint-Privat-de-Vallongue - Saint-Sauveur-Camprieu - Saumane - Sénéchas - Trèves - Val-d'Aigoual - Vebron - Ventalon en Cévennes - Vialas

Argoud Philippe - Barraud Remy - Baty Stéphane - Bernard Axel - Bernier Bernard - Bertrand Nicolas - Bonnet Jean - Boyer Jerome - Brien Yves - Bruce Nicolas - Buchert Julien - Casse Maël - Chatellier Andréa - Chenard Michaël - Coenders Sylvie - Costes Geraldine - Cuenin Christophe - Cuénin Christophe - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Devevey Caroline - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Fabre Jean-marie - Fivel Agathe - Florent Lacoste - Fonderflick Jocelyn - Foubert Dominique - Franck Duguépéroux - Garde Maxence - Garlenc Jean-christian - Garnier Gilles - Gautier Grégoire - Gineste Benoit - Giral Cedric - Grandadam Jimmy - Guerin Hubert - Guillosson Jean-yves - Guyonvarch Marine - Hennebaut David - Henry Isabelle - Herault Emilien - Herrera Antoine - Jamier Myriam - Jean Bonnet - Joly Camille - Jys Michel - Karczewski Gaël - Lacoste Florent - Lamarche Béatrice - Legros Régis - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Malinge Marie - Marie Julien - Martin Patrice - Mauvais M - Merlier Laurine - Meynet Laurie - Molto Jerome - Moureau Aurelien - Parchoux Franck - Patrice Martin - Peyo D'andurain - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Prohin Olivier - Quillard Valerie - Redon Maxime - Ricau Bernard - Riffard Sigrid - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Roumejon Thierry - Saulnier-blache Hugo - Selosse Lucie - Seon Jean - Solier Eléonore - Soliveres Jordi - Sulmont Emeric - Taris Jean Paul - Tisne Jean-michel - Torreilles Gérard - Tyssandier Manon - Vernier Rémi - Zimmerman Samuel
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 1046 Observations
    Part d'aide à la prospection : 98.12 %

    Fiche organisme

Informations espèce

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Cette espèce, qui se décline en de multiples sous-espèces, est largement répandue dans tout l’hémisphère Nord. En Europe occidentale et continentale, le Grand Corbeau est confiné aux régions montagneuses où il est considéré comme sédentaire. En France, il est largement présent en Bretagne et dans tous les massifs montagneux des Pyrénées, du Massif Central et des Alpes ainsi qu’en Corse. Dans la région, et sur le territoire du PNC, il est bien présent et descend jusque sur les contreforts cévenols. L’espèce niche principalement en milieu rupestre, utilisant vires et anfractuosités dans les falaises, mais peut aussi établir son nid dans des grands arbres (4 données mentionnent son aire sur des pins sylvestres). Ces aires, plus discrètes, ont d’ailleurs peut-être tendance à être sous-estimées. Les données sont bien renseignées et permettent de se faire une idée assez juste de la phénologie du Grand Corbeau dans le Parc. Notés par couples d’adultes tout au long de l’année, ceux-ci explorent très tôt les sites de nidification, dès la mi-janvier et jusqu’à la fin mars pour les retardataires ou de jeunes couples en recherche de sites (20 données). L’espèce niche au moins jusqu’à 1400 m d’altitude, notamment sur les pentes du Pic Cassini à l’est du Mont Lozère. La construction des nids, avec apports de branchages, est notée principalement en février (18 données) mais aussi en mars (8 données) et quelques apports pour la réfection des aires ont lieu jusqu’à la mi-mai. Les femelles sont notées en train de couver entre le 04 mars et le 19 avril (14 données) et le nourrissage de poussins à l’aire s’étirent de la mi-mars à la fin du mois de mai (11 données en mars, 26 en avril et 18 en mai) avec une dernière donnée tardive le 07 juin. Des juvéniles juste envolés sont notés entre le 23 avril et le 09 juillet (1 en avril, 3 en mai, 4 en juin et 2 en juillet). Les tailles des nichées (incluant des fratries certainement incomplètes parfois – tous les poussins ou juvéniles n’étant pas directement observés) se répartit ainsi : 3 d’au moins 1 jeune, 7 d’au moins 2 jeunes, 9 comptant 3 jeunes et 4 comptant 4 jeunes. Puis les familles ont tendance à quitter ensemble les sites de nidification, en erratisme ou transhumance postnuptiale, pour se regrouper et se rassembler, le soir venu, en dortoir dès le mois de juillet : 20 individus le 20 juillet, en 2017 près du Vigan, 76 le 29 juillet, en 2016 dans les gorges du Tarn (Saint-Georges-de-Lévéjac). Puis les effectifs augmentent progressivement dans le courant de l’automne avec des dortoirs comptant jusqu’à 100 127 oiseaux le 16 décembre, en 2013 sur le Causse de Sauveterre (Balsièges), et même 350 le 20 février 1997 sur le Causse Méjean. Des rassemblements d’importance ont lieu jusqu’en mars, 100 individus le 17 mars, en 1994 sur le même causse au-dessus de Vébron, ou encore 107 le 21 avril, en 1982 dans les gorges de la Jonte ; ces troupes correspondent vraisemblablement à des oiseaux encore immatures et non appariés puisque l’espèce ne se reproduit pas avant l’âge de deux ans. Les dortoirs mixtes, avec corneilles et/ou choucas, ne sont pas rares. Le Grand Corbeau, comme la Corneille noire, dispose de quelques atouts pour garantir son espace vital : il défend en effet avec vivacité son territoire ainsi que la proximité de son aire et toutes les espèces, même les grands rapaces prédateurs comme l’Aigle royal, peuvent être la cible de son ire. Pour sa nourriture, de même, c’est un opportuniste qui sait se contenter d’une grande diversité alimentaire avec une nette propension à la consommation des cadavres de bétail qu’il partage avec les rapaces nécrophages. Il est hautement probable que la mise en place des placettes d’équarrissage naturel sur les causses, pour les rapaces nécrophages, soit par ailleurs un facteur explicatif localement, en plus de sa protection officielle en 1981, de l’augmentation des effectifs observés ces dernières décennies.
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Corvus corax corax Linnaeus, 1758 | Corvus corax hispanus Hartert & Kleinschmidt, 1901

Audio (2)


Common Raven (Corvus corax) (W1CDR0001449 BD6).ogg

CC-BY-SA-4.0 (Wikimedia Commons)
Auteur: Ndalyrose

Corvus corax - Northern Raven - XC110257.ogg

CC-BY-SA-3.0 (Wikimedia Commons)
Auteur: Jonathon Jongsma

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles