Gobemouche noir

Ficedula hypoleuca (Pallas, 1764)


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Muscicapidae Genre : Ficedula
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  • 198
    observations

  • 45
    communes

  • 45
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1974

  • Dernière observation
    2024
Barraud Remy - Bertrand Nicolas - Bonnet Jean - Boyer Jerome - Brien Yves - Buronfosse Aymeric - Coenders Sylvie - Constant Guillaume - Costes Geraldine - Cuenin Christophe - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Devevey Caroline - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Fauchier Emilien - Fonderflick Jocelyn - Forestier Thibault - Gineste Benoit - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Herault Emilien - Holstein Véronique - Jamier Myriam - Karczewski Gaël - Lamarche Béatrice - Laurent Ghislaine - Legros Régis - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Meynet Laurie - Molto Jerome - Parc National Cévennes - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Quillard Valerie - Richardier Yves - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Soustelle Cyril - Sulmont Emeric - Taris Jean Paul - Zimmerman Samuel
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 189 Observations
    Part d'aide à la prospection : 95.45 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Le Gobemouche noir est un petit passereau insectivore aux formes rondes. Le mâle en plumage nuptial est de couleur noirâtre, avec une tâche blanche au dessus du bec, son ventre et sa gorge sont d'un blanc pur et sur les ailes une barre alaire blanche est en évidence. Au passage post-nuptial les deux sexes adoptent alors la même couleur brune, ailes sombres barrées d'une fine tache alaire blanchâtre à beige. Le mâle est encore reconnaissable à sa petite tâche blanche frontale. C’est vers la mi-avril que cet oiseau apparaît parmi les boisements clairs et forêts de feuillus, devenant plus présent ensuite jusqu’à la fin du mois de mai.
Le Gobemouche noir est un estivant nicheur en Afrique du Nord-Ouest et en Europe occidentale, tempérée et nordique, jusqu’en Russie occidentale. L’espèce hiverne en zone équatoriale de l’Afrique occidentale. En France, sa répartition, comme nicheur, est morcelée dans le Massif Central, les Alpes du Nord et le quart Nord-Est du pays. Il en est de même sur le territoire du PNC où l’espèce est notée au double passage migratoire, un peu partout, tandis qu’une petite population, localisée et principalement inféodée à la châtaigneraie cévenole, se maintient comme reproductrice durant la belle saison. Le Gobemouche noir est de retour dans le courant du mois d’avril, les premiers oiseaux se manifestant dans la première décade du mois, avec la date du 05 avril comme date la plus précoce, date notée principalement ces dernières années, en 2016, 2018, 2020 et 2021. Soulignons que pour les années antérieures, les premiers contacts avant le 15 avril étaient très rares. Le passage est décelé au moins jusqu’à mi-mai sur les secteurs où l’espèce n’est pas connue comme nicheuse tandis que les couples locaux, dans les bois clairs de feuillus en Cévennes, se cantonnent dès leurs retours dans la dernière décade d’avril, un couple visitant une cavité en châtaigneraie est signalé dès le 29 avril et des comportements similaires sont notés jusqu’à fin mai. Le nourrissage au nid est rapporté entre le 03 juin et le 04 juillet (avec 8 occurrences en juin et 2 en juillet) et le nourrissage de juvéniles hors du nid entre le 18 juin et le 02 juillet (avec 4 occurrences en juin et 1 en juillet). Si en migration, l’espèce peut être rencontrée jusqu’au sommet du Mont Lozère, point culminant du Parc à 1699 m, en nidification, elle ne semble pas dépasser les 1300 m d’altitude : un couple cantonné est noté à 1285 m sur le versant méridional des Cévennes, près de Val-d’Aigoual, le 26 mai 2016. Le passage postnuptial démarre sans doute au voisinage de la mi-août, si l’on en juge aux effectifs dépassant les 5 oiseaux vus simultanément, bien qu’il puisse s’agir de familles locales à cette époque-là. En revanche, à la charnière des mois d’août et septembre, la migration bat son plein et les effectifs notés dans un même périmètre limité peuvent être remarquables : 50 près d’Arphy le 23 août 2013, 50 à Bassurels le 29 août 2014 et même de l’ordre de 80, près de Dourbies, ce même jour ! Des individus en transit sont ensuite remarqués durant tout le mois de septembre, les contacts devenant plus rares au début du mois d’octobre. Une date ultime de présence est notée le 26 octobre 2011 à Saint-André-de-Majencoules. L’espèce est ensuite totalement absente en hiver.
Milieux boisés
Non renseigné pour le moment
Motacilla hypoleuca Pallas, 1764 | Muscicapa hypoleuca (Pallas, 1764)

Audio (1)


Pied Flycatcher (Ficedula hypoleuca) (W1CDR0001423 BD1).ogg

CC-BY-SA-4.0 (Wikimedia Commons)
Auteur: Ndalyrose

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