Fauvette pitchou

Sylvia undata (Boddaert, 1783)


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Sylviidae Genre : Sylvia
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  • 305
    observations

  • 51
    communes

  • 48
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2024
Balsan Raphaël - Barraud Remy - Baty Stéphane - Bertrand Nicolas - Bonnet Jean - Bonnet Roger - Boyer Jerome - Bruc Yves - Coenders Sylvie - Cuenin Christophe - Cuénin Christophe - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Fonderflick Jocelyn - Gineste Benoit - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Henry Isabelle - Herault Emilien - Herrera Antoine - Holstein Véronique - Jamier Myriam - Karczewski Gaël - Lamarche Béatrice - Landragin Etienne - Lucas Philippe - Maccagno Yves - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Meynet Laurie - Molto Jerome - Nappee Christian - Peyo D'andurain - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Ricau Bernard - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Savineau Morgane - Sulmont Emeric - Thomas Nathalie - Tyssandier Manon - Vernier Rémi - Zimmerman Samuel
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 296 Observations
    Part d'aide à la prospection : 97.05 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Non renseigné pour le moment
La Fauvette pitchou est une espèce principalement sédentaire répartie sur l’Europe occidentale méditerranéenne et atlantique ainsi qu’au Maghreb. En France, on considère deux sous-espèces qui se partagent respectivement la région atlantique (Aquitaine et Bretagne), avec la forme C. undata dartfordiensis, et la région méditerranéenne (Languedoc-Roussillon et Provence) avec la sous-espèce C. undata undata. C’est a priori cette dernière qui est présente sur le territoire du PNC bien que les oiseaux du Causse de Sauveterre et des gorges du Tarn pourraient fort bien avoir une origine atlantique en continuité avec la population aveyronnaise, le bassin de cette rivière étant largement ouvert sur l’Ouest atlantique (LPO Aveyron 2008). La Fauvette pitchou paraît tout à fait sédentaire, les données hivernales étant même relativement abondantes. Peut-être d’ailleurs cette fauvette est-elle davantage remarquée à cette saison du fait de l’absence ou de la rareté des autres espèces qui désertent le Parc en hiver. Deux données rapportent même sa présence en période d’enneigement comme le 21 janvier 2013 sur la bordure du Causse de Sauveterre à 810 m d’altitude (commune de Laval-du-Tarn) ou le 21 janvier 2015 153 à près de 900 m d’altitude en-dessous de Barre-des-Cévennes et les records d’altitude hivernale sont atteints aux Scarabis dans un vallon du flanc nord de l’Aigoual (commune de Gatuzières) à 1194 m le 06 décembre 2004 et sur le massif du Bougès (commune de Cassagnas) à 1231 m le 03 janvier 2017. La Fauvette pitchou est par ailleurs contactée au chant à tous les mois de l’année. Elle affectionne la strate buissonnante basse assez densément fournie et les landes à genêt purgatif, à genévrier, buis et localement ajonc lui conviennent parfaitement. Elle est en bonne densité dans les habitats des pentes cévenoles au sud de l’Aigoual et à l’est du Mont Lozère mais plus sporadique et localisée sur le bassin atlantique du Parc, l’espèce remontant jusque sur le Causse de Sauveterre et sur les pentes méridionales du Mont Lozère dans la haute vallée du Tarn. En période de nidification, elle est présente jusqu’aux plus hautes altitudes dans les adrets du Mont Aigoual, jusqu’au sommet à 1550 m, elle atteint les 1300 m d’altitude dans le secteur du Pont-de-Montvert sur les adrets du Mont Lozère. Quelques données de reproduction sont rapportées avec des comportements de parade en mars, des nids occupés et/ou des becquées entre le 03 juin et le 13 juillet (7 occurrences) et des juvéniles hors du nid entre le 18 mai et le 25 juin (5 occurrences). De nombreux comportements d’alarme sont signalés mais le dérangement humain, par la seule présence de l’observateur, provoque souvent les mêmes signaux d’inquiétude que ceux motivés par la présence d’un nid ou de juvéniles juste envolés et sont donc difficilement interprétables en termes de reproduction. Les cris d’alarme de cette espèce sont d’ailleurs notés en toutes saisons.
Pelouses | Prairies
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Curruca undata (Boddaert, 1783) | Motacilla undata Boddaert, 1783 |

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles