Monticole bleu

Monticola solitarius (Linnaeus, 1758)


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Muscicapidae Genre : Monticola
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  • 70
    observations

  • 15
    communes

  • 21
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1972

  • Dernière observation
    2024
Bonnet Jean - Costes Geraldine - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Dugueperoux Franck - Fonderflick Jocelyn - Guillosson Jean-yves - Jamier Myriam - Karczewski Gaël - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Molto Jerome - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Quillard Valerie - Ricau Bernard - Rombaut Cyril - Sulmont Emeric - Van Esbroeck Jacques Et Josette
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 69 Observations
    Part d'aide à la prospection : 98.57 %

    Fiche organisme

Informations espèce

La Merle bleu est un passereau de la famille des Muscicapidés, de taille petite à moyenne (10 à 20 cm de longueur. Le mâle est entièrement bleu avec les ailes plus sombres et la femelle est brune sur le dessus et brun clair moucheté de sombre dessous. Son régime alimentaire est composé d’insectes (coléoptères, lépidoptères…), de lézards de petite taille et de baies (sorbiers, merisiers…). Il apprécie les secteurs rocailleux ensoleillés, les ruines et les côtes rocheuses de la Méditerranées jusqu’à 1800 m d’altitude.
La sous-espèce du paléarctique occidental, M. solitarius solitarius, a une répartition essentiellement circumméditerranéenne, dans les pays du Maghreb et en Europe occidentale méridionale jusqu’à la Turquie. Principalement sédentaires, certains individus transhument ou migrent même en hiver jusque vers des régions africaines subsahariennes. En France, l’espèce est un hôte des escarpements rocheux de la frange méditerranéenne. Sur le territoire du PNC, le Monticole bleu est présent sur le piémont des Cévennes, sur les pentes méridionales et orientales des massifs de l’Aigoual et du Mont Lozère. Plus à l’intérieur, l’espèce remonte au nord dans les gorges de la Jonte, notamment sur la frange méridionale du Causse Méjean, ainsi que dans les gorges du Tarn où sa présence ces deux dernières décennies semble irrégulière. L’espèce paraît sédentaire, tout au plus, semble-t-elle déserter temporairement les sites caussenards durant l’hiver mais reste présente sur les sites méridionaux des Cévennes (Brugière & Bonnet 1983). En nidification, le chant de mâles cantonnées est noté dès janvier mais est affirmé à partir de mars ou avril. Un accouplement est noté un 25 avril, alarme et nids occupés sont signalés entre le 21 mai et le 12 juin, des adultes avec becquées entre le 09 avril et le 17 juillet (8 occurrences dont 1 en avril, 1 en mai, 3 en juin et 3 en juillet), enfin des juvéniles volants un 03 juillet (poussin encore nourri) et un 27 juillet. En limite septentrionale de son aire d’extension, cette population cévenole locale est assez dispersée et, de ce fait, rendue fragile ce qui explique peut-être une certaine irrégularité interannuelle dans l’occupation de certains sites, notamment ceux des gorges du Tarn et de la Jonte. Abandonnés certaines années, suite peut-être à la disparition d’un des membres du couple à cause d’une prédation par exemple, ces sites sont malgré tout réinvestis quelques années plus tard. Néanmoins, certains secteurs bien occupés par le passé, notamment sur les contreforts du Mont Lozère (environs de Villefort, La Garde-Guérin, Prévenchères), semblent abandonnés aujourd’hui peut-être par suite du développement d’un encombrement végétal trop envahissant pour cette espèce de rocaille nue. Cependant, avec l’évolution climatique actuelle, il ne serait pas surprenant de voir cette espèce reconquérir d’anciens territoires ou d’en coloniser de nouveaux tout en s’étendant plus au nord.
Milieux rocheux
Non renseigné pour le moment
Turdus solitarius Linnaeus, 1758

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles