Pipit farlouse

Anthus pratensis (Linnaeus, 1758)


Classe : Aves Ordre : Passeriformes Famille : Motacillidae Genre : Anthus
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  • 148
    observations

  • 25
    communes

  • 30
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1976

  • Dernière observation
    2024
Ambroise Lucie - Baty Stéphane - Bernier Bernard - Bertrand Nicolas - Boyer Jerome - Cuénin Christophe - Dallard Roland - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Dissac Yann - Dugueperoux Franck - Fabre Jean-marie - Fonderflick Jocelyn - Gineste Benoit - Guerin Hubert - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Herault Emilien - Holstein Véronique - Jamier Myriam - Karczewski Gaël - Lamarche Béatrice - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Picq Hervé - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Sulmont Emeric - Tremauville Y
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 146 Observations
    Part d'aide à la prospection : 98.65 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Non renseigné pour le moment
Le Pipit farlouse est une espèce répandue en Europe tempérée et nordique jusque sur les côtes du Groenland. Estivant nicheur dans les contrées nordiques de Scandinavie et de Russie, présent toute l’année en Europe occidentale et atlantique, l’espèce descend hiverner sous les latitudes méditerranéennes et en Afrique du Nord, ponctuellement jusqu’en Afrique subsaharienne. Habitant des prairies fraîches ou humides, il se reproduit en France dans la moitié nord du pays et dans le Massif Central mais se répand partout en hiver. Sur le territoire du PNC, l’espèce est notée toute l’année, au 184 double passage migratoire, en hiver où elle est plus rare et plutôt observée dans le sud à basse altitude et, au contraire, sur les hauteurs des massifs de l’Aigoual et du Mont Lozère en nidification au printemps et en été. Les premières troupes migratrices du printemps sont notées à partir du 13 mars mais des bandes en hivernage sur le piémont des Cévennes montrent déjà une certaine mobilité dès février à la faveur de redoux : une quarantaine le 22 février 1999 près de Vialas sur les pentes méridionales du Mont Lozère. C’est en mars et avril que le flux prénuptial est marqué : 400 le 13 mars 1990 près d’Aumessas, 60 le 16 avril 2011 sur le Causse Méjean (commune de La Malène). Si au passage, tous types de milieux ouverts peuvent être fréquentés, les nicheurs ne s’installent que sur les prairies fraîches d’altitude des massifs de l’Aigoual et du Mont Lozère et toutes les données de reproduction sont notées au-dessus de 1238 m et jusqu’au sommet du Mont Lozère à près de 1700 m. Les premiers chanteurs se manifestent vers la mi-mars : un mâle chante et parade sur un espace encore enneigé à 95% le 21 mars 2014 à 1530 m sur le Mont Lozère. Mais les couples se cantonnent en avril, tandis que perdure le flux des migrateurs, et il faut attendre en général le mois de mai pour obtenir les premières preuves de nidification : des adultes avec becquées, alimentant des poussins au nid ou des jeunes oisillons juste envolés, sont notés entre le 05 mai et le 14 août, 7 occurrences en mai, 10 en juin, 3 en juillet et 1 en août. Certaines prairies d’altitude favorables peuvent montrer de belles densités d’oiseaux nicheurs où l’espèce atteint, sur ce territoire du PNC, une de ses limites méridionales de reproduction. Cependant, le drainage des milieux humides pratiqués ces dernières décennies, visant à remplacer les prairies naturelles par des prairies temporaires artificielles, restreint les habitats propices au Pipit farlouse. La fermeture forestière est une autre cause de la régression des surfaces prairiales. Dès la fin août les familles se regroupent, 11 individus le 27 août 1995 sur le Mont Lozère (commune du Pont-de- Montvert), mais c’est en septembre que les premières troupes de migrateurs postnuptiaux se manifestent, sur des secteurs où l’espèce ne se reproduit pas : le tout premier Pipit farlouse est noté sur le Causse Méjean le 14 septembre, en 2011 (commune de Vébron). Mais le flux postnuptial n’est perceptible qu’à partir de la dernière décade de septembre et, mêlé aux pipits locaux, les effectifs deviennent conséquents : 80 individus le 27 septembre, en 2015 sur le Mont Lozère. Le passage d’automne atteint son paroxysme en octobre : 100 le 08 octobre, en 2016 au Cheyroux (Mas-d’Orcières), une centaine aussi le 21 octobre suivant sur le Causse Méjean au-dessus du col de Perjuret (commune de Fraissinet-de-Fourques) et une quarantaine encore le 1er novembre, en 2014 sur la croupe sommitale de l’Aigoual. De petites troupes s’attardent en altitude jusqu’aux premières neiges puis descendent au gré des fluctuations météorologiques vers des habitats plus cléments. Les bandes hivernantes ne dépassant guère la vingtaine d’individus : 23 le 06 janvier 2017 à Ispagnac dans les gorges du Tarn, 20 le 09 janvier suivant près de Causse-Bégon sur le Causse Noir à 868 m ou encore 25 le 05 février de la même année aux Plantiers à 920 m d’altitude.
Pelouses | Prairies
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Alauda pratensis Linnaeus, 1758 |

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Meadow Pipit (Anthus pratensis) (W1CDR0001526 BD4).ogg

CC-BY-SA-4.0 (Wikimedia Commons)
Auteur: Ndalyrose

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