Guêpier d'Europe

Merops apiaster Linnaeus, 1758


Classe : Aves Ordre : Coraciiformes Famille : Meropidae Genre : Merops
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  • 175
    observations

  • 53
    communes

  • 45
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1973

  • Dernière observation
    2024
Andre G - Barraud Remy - Bonnet Jean - Boyer Jerome - Bruce Nicolas - Costes Geraldine - De Feraudy Edwige - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Devevey Caroline - Fabre Jean-marie - Fonderflick Jocelyn - Foubert Dominique - Garlenc Jean-christian - Garnier Gilles - Guillosson Jean-yves - Hennebaut David - Henry Isabelle - Herault Emilien - Hopkins Frantz - Jamier Myriam - Karczewski Gaël - Lamarche Béatrice - Laniece Manon - Legros Régis - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Meynet Laurie - Molto Jerome - Nappee Christian - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Quillard Valerie - Ravel Pascal - Riffard Sigrid - Rombaut Cyril - Sulmont Emeric - Thomas Nathalie - Torreilles Gérard - Tyssandier Manon - Verdier Guy - Zimmerman Samuel
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 174 Observations
    Part d'aide à la prospection : 99.43 %

    Fiche organisme

Informations espèce

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L’espèce est estivante nicheuse en Europe tempérée et méditerranéenne ainsi qu’en Afrique du Nord et au Moyen-Orient. Le Guêpier d’Europe s’en va passer l’hiver en Afrique de l’Ouest subsaharienne et jusqu’en Afrique méridionale. Sur le territoire du PNC, le Guêpier d’Europe est essentiellement contacté comme migrateur au double passage mais l’espèce vient d’être récemment découverte comme un reproducteur localisé dans la vallée du Bonheur à Camprieu au printemps 2020, cependant sans confirmation de reproduction sur ce même site les années suivantes. Les premiers retours, souvent 107 signalés par les cris des oiseaux en vol migratoire, sont décelés dans le courant de la deuxième quinzaine d’avril, la date la plus précoce concerne 7 individus en vol le 13 avril 2013 à Lanuéjols (Lozère). Puis le mois de mai voit passer le gros des troupes avec des effectifs de quelques oiseaux à quelques dizaines, au maximum 45 individus comme le 12 mai 2021 à Meyrueis. Des individus se manifestent encore ici ou là dans le courant des mois de juin et juillet sans qu’il soit possible de dire s’il s’agit de reproducteurs locaux ou d’oiseaux non reproducteurs en déplacement erratique à la recherche de ressources alimentaires. Certains secteurs des Cévennes étant connus comme de hauts lieux de reproduction de l’abeille domestique Apis mellifera, il n’est pas impossible que les guêpiers viennent exploiter ces rassemblements d’insectes entre mai et juillet. En fin de saison, les vols de migration ou d’erratisme postnuptial, se manifestent dès les premiers jours d’août avec des vols comptant plusieurs dizaines d’oiseaux, comme par exemple 32 individus le 06 août 2019 à Cassagnas, mais battent leur plein entre la mi-août et la mi-septembre : 60 le 28 août 1990 à Dourbies, 100 le 31 août 2019 à Florac, ou 150 le 03 septembre 2016 à Anduze pour les plus gros effectifs signalés. La fin du passage postnuptial se situe aux alentours du 20 septembre : 45 individus en vol le 19 septembre, en 2019 à Altier, 30 individus le 20 septembre, en 2014 à Branoux-les-Taillades et un ultime oiseau est signalé le 22 septembre 2013 près de Branoux-les-Taillades. Au-delà de son statut de migrateur, la présence du Guêpier d’Europe sur le territoire du PNC est peut-être plus subtile. En effet, l’espèce était suspectée dès 1976 comme nicheur possible sur le massif du Lingas, contrefort de l’Aigoual, au Mazet près de Prunaret (Guillosson 1990) et fut découverte comme un reproducteur certain au printemps 2020 dans la vallée du Bonheur à Camprieu où un couple nourrissait une nichée le 11 juin. Comme ces deux cas ponctuels, il n’est pas impossible que quelques couples isolés et pionniers puissent s’installer dans quelque habitat propice à l’insu de tout observateur. L’espèce, bien audible en migration et sur les sites occupés par plusieurs couples, reste en effet très discrète en couples isolés. Par ailleurs, la riche entomofaune produite par la mosaïque d’habitats variés d’altitude du Parc constitue une véritable manne alimentaire pour nombre d’espèces d’oiseaux insectivores qui montent, en été et en fin d’été, se gaver d’insectes. Et, à l’instar du Rollier ou du Faucon crécerellette, il est bien possible que certains vols de Guêpiers observés en juillet et en août, soient des oiseaux montant « en estive » depuis les contrées périphériques, notamment des plaines du littoral languedocien ou des contreforts des Cévennes. A ce sujet, Guillosson (1990) évoquait déjà les rassemblements de dizaines de Guêpiers venus chasser les Aeschnes au lac des Pises à la fin des années 1990 : 150-200 oiseaux le 05 août 1986 aux rochers du Quier (commune de Bréau-Mars). Le Guêpier d’Europe est ensuite totalement absent en hiver.
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