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  • 305
    observations

  • 31
    communes

  • 47
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1976

  • Dernière observation
    2024
Barraud Remy - Bernard Axel - Bertrand Nicolas - Bonnet Jean - Bruce Nicolas - Casse Maël - Chatellier Andréa - Chenard Michaël - Chollet Mara - Costes Geraldine - De Feraudy Edwige - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Devevey Caroline - Dissac Yann - Fivel Agathe - Fonderflick Jocelyn - Fort Clément - Garde Maxence - Hennebaut David - Herault Emilien - Herrera Antoine - Jamier Myriam - Karczewski Gaël - Lamarche Béatrice - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Meynet Laurie - Moschetti Maily - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Quillard Valerie - Richardier Yves - Riffard Sigrid - Rombaut Cyril - Seon Jean - Soliveres Jordi - Susong Guilhem - Thomas Joel - Thomas Nathalie - Tisne Jean-michel - Torreilles Gérard - Valentine Aumont - Vernier Rémi
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 289 Observations
    Part d'aide à la prospection : 94.75 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Ce petit rapace nocturne ne dépasse pas les 20 cm, c’est le plus petit strigidé d’Europe. Très svelte et élancé, sa tête est assez grosse et surmontée de deux petites aigrettes ( plumes ), peu apparentes elles se dressent uniquement selon son humeur ( tranquille,étonné, inquiet). Ses yeux sont jaunes et son plumage de forme grise où brune couleur écorce, lui permet de se camoufler le jour.
Estivant nicheur en Europe tempérée et méditerranéenne ainsi qu’en Afrique du Nord, le Petit-duc s’en va hiverner en région africaine subsaharienne. Sur le territoire du PNC, il est ainsi contacté principalement à la belle saison, sans passage migratoire notable bien qu’il remonte un peu plus au nord en France pour se reproduire. Nocturne, sa présence est essentiellement révélée par son chant, émis dès la tombée de la nuit ou parfois même le jour. C’est dans la dernière décade de mars que l’espèce manifeste au plus tôt sa présence, le 20 mars 2013 à Anduze est la date fiable la plus précoce. Trois autres dates plus tôt encore en saison sont signalées : le 23 janvier 2011 au Vigan et le 19 février 2004 près d’Anduze mais ces dates, notamment la dernière avec 3 chanteurs simultanés, paraissent fort douteuses au regard du statut phénologique de l’espèce dans la région. Toutefois, au pied des Cévennes, une présence précoce, dès février, reste plausible puisqu’une fraction de ses populations européennes hiverne sur les îles méditerranéennes et que sa présence en continu est attestée de février à novembre dans les plaines languedociennes. En altitude, le premier contact est noté le 23 mars 2016 à Hyélzas sur le Causse Méjean. Les premiers chants paraissent toutefois assez dépendants des conditions météorologiques souvent peu favorables à cette époque de l’année, ce qui contraint peut-être les oiseaux au silence malgré une présence réelle. Aux premiers beaux jours d’avril, l’activité vocale débute franchement et correspond sans aucun doute à la reconstitution des couples sur les territoires de nidification. Cette activité bat son plein durant les deux mois d’avril et de mai. Notons que les chants diurnes ne sont pas rares et surprennent parfois les observateurs. Des accouplements sont notés les 22 101 avril, en 2020 sur le Causse Méjean, et 25 mai, en 1991 à Lanuéjols (causse Noir), une ponte signalée le 10 juin 2011 à Saint-André-de-Majencoules et des jeunes juste hors du nid les 19 juin, en 1998 à Sauveterre (causse de Sauveterre) (2 poussins), 21 juin, en 2015 à Mas-Saint-Chély (Causse Méjean) (2 poussins), les 13 et 14 juillet près de Lanuéjols (causse Noir) (au moins 1 poussin) et enfin le 19 août, en 2018 à Mas-Saint-Chély (Causse Méjean) (2 poussins). L’espèce devient un peu plus discrète lorsque s’envolent les premiers jeunes mais se fait néanmoins entendre jusqu’à son départ, en septembre, à la date ultime du 27 septembre, en 1995 sur le Causse Méjean et en 2006 près de Branoux-les-Taillades. Mais, en 2020, un oiseau est signalé aux dates extrêmes des 16 et 22 octobre et même jusqu’au 02 novembre à Mas-de-Val sur le Causse Méjean (date tardive confirmée sur photo). Cette date extrêmement tardive laisse-t-elle augurer une phénologie nouvelle de l’espèce dans le contexte du réchauffement climatique actuel ? Sur le territoire du PNC, le Petit-duc trouve son habitat de prédilection dans les espaces semi-ouverts à ouverts avec un piqueté d’arbres offrant suffisamment de cavités pour nidifier. Il est présent surtout dans les vallées ouvertes du Piémont Cévenol et sur les secteurs caussenards. Sa présence dans les villages et hameaux aux chaudes ambiances méditerranéennes est aussi remarquable. Nul doute que l’espèce profite, dans ces habitats fortement anthropisés, des cavités disponibles dans les grands arbres des places et des parcs.
Milieux boisés
Non renseigné pour le moment
Strix scops Linnaeus, 1758

Observations par classes d'altitudes

Observations mensuelles