Autour des palombes

Accipiter gentilis (Linnaeus, 1758)


Classe : Aves Ordre : Accipitriformes Famille : Accipitridae Genre : Accipiter
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  • 546
    observations

  • 63
    communes

  • 47
    observateurs
    1
    organisme

  • Première observation
    1978

  • Dernière observation
    2024
Barraud Remy - Bernier Bernard - Bonnel Celine - Boyer Jerome - Bruc Yves - Bruce Nicolas - Costes Geraldine - Cuenin Christophe - Cuénin Christophe - Deffrennes Benoit - Descamps Régis - Descaves Bruno - Descaves Sandrine - Devevey Caroline - Dugueperoux Franck - Fonderflick Jocelyn - Garde Maxence - Gineste Benoit - Guillosson Jean-yves - Hache Sébastien - Hennebaut David - Henry Isabelle - Herault Emilien - Herrera Antoine - Holstein Véronique - Jamier Myriam - Karczewski Gaël - Lamarche Béatrice - Legros Régis - Lucas Philippe - Malafosse Isabelle - Malafosse Jean-pierre - Mauvais M - Molto Jerome - Nappee Christian - Palmer Eric - Parchoux Franck - Picq Hervé - Pinna Jean-louis - Quillard Valerie - Ravel Pascal - Ricau Bernard - Richardier Yves - Roland Jaffuel - Rombaut Cyril - Seon Jean - Toutain Yann
  • Parc National des Cévennes
    Participation à 529 Observations
    Part d'aide à la prospection : 96.89 %

    Fiche organisme

Informations espèce

Comme son nom l’indique l’Autour des palombes est un rapace diurne spécialisé dans la chasse des oiseaux, principalement de pigeons ramiers mais aussi d’autres espèces de taille moyenne. Comme son plus petit cousin l’Epervier d’Europe l’Autour s’installe préférentiellement dans des secteurs indemnes de dérangements des grands massifs forestiers. Il y construira une aire dans la partie inférieure du houppier de l’arbre sur une grosse branche latérale.Ce nid peut atteindre au fil des années des dimensions importantes. Une aire d’autour connue sur le secteur de forêt domaniale de Campis dans la vallée de la Brèze (commune de Meyrueis) mesurait presque 1m50 de large.
Espèce largement répandue dans toute l’Eurasie tempérée, comme l'Épervier d’Europe, l’Autour des Palombes, plus grand en taille est aussi moins commun mais tout aussi discret. Grand prédateur de la gente ailée, sa présence sur le territoire du PNC est plus sporadique. Les contacts avec cette espèce sont relativement fréquents sous réserve qu’il n’y ait pas trop de confusion avec l'Épervier car ces deux espèces, qui montrent par ailleurs un dimorphisme sexuel très marqué dans la taille, sont très ressemblantes. Comme l'Épervier, l’Autour des Palombes local semble très sédentaire, les démonstrations territoriales et les vols de parade pouvant démarrer très tôt en saison, dès le mois de février avec une date précoce le 11 de ce mois. Mais c’est surtout en mars (7 occurrences) et avril (4 occurrences) que les couples reproducteurs, bien qu’imprécisément localisés le plus souvent, se manifestent à l’occasion de ces vols démonstratifs : le mâle orbe alors sur son site de nidification toutes sous-caudales blanches étalées. Par la suite, dès que commence l’incubation, comme l'Épervier, l’espèce se fait très discrète. Un seul apport de proie est signalé un 10 juin. Sur le territoire du Parc, au moins 18 couples sont plus ou moins localisés, répartis sur l’ensemble des massifs : gorges du Tarn (secteur des Vignes et de La Malène), Florac et vallée du Tarnon, Causse de Mende, versants Nord du Mont Lozère, massif du Bougès, Vallée de la Mimente et Vallée Borgne, Mont Aigoual et son piémont méridional. Notons que Gilles Cheylan, dans un document interne au PNC (en 1973), estimait à 10 couples la population nicheuse du Parc. Cette espèce est en général vue à l’unité mais aussi par couples, surtout au moment des parades printanières, puis parfois par groupes de trois correspondant peut-être à des 90 regroupements familiaux. Un premier juvénile hors du nid est signalé un 26 juin. Mais l’Autour montre, lui aussi, un contingent de migrateurs dont le double passage, à peine perceptible, est assez peu documenté. Des oiseaux en migration active sont notés en mars (6 occurrences) et en octobre (1 occurrence) mais les données sont trop fragmentaires pour pouvoir en établir des fourchettes temporelles précises. Soulignons que les populations nordiques sont toutefois moins sujettes aux déplacements migratoires que l’Epervier d’Europe. L’espèce a été notée en chasse sur les pigeons domestiques, le Pigeon ramier, des bergeronnettes, la Grive draine et le Geai.
Milieux boisés
Non renseigné pour le moment
Astur palumbarius (Linnaeus, 1758) | Falco gentilis Linnaeus, 1758 | Falco palumbarius Linnaeus, 1758

Audio (1)


Accipiter gentilis - Northern Goshawk XC124806.ogg

CC-BY-SA-3.0 (Wikimedia Commons)
Auteur: Adrienne Eaton

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